Tout a commencé par …
Lorsque j’ai commencé le développement personnel j’ai tout de suite acheté beaucoup de livres (lire aussi : Ma bibliothèque de livres de développement personnel), je me suis renseigné sur les formations en ligne à acheter, j’ai écouté énormément d’audio, de vidéos gratuits sur comment être plus positif, plus optimiste. Puis j’ai commencé à appliquer les conseils que donnaient les coachs. J’ai testé le yoga, l’écriture, la routine matinale, une activité physique régulière, une alimentation saine, penser positivement, parler positivement, … Et tout ça, en combinant mon travail à plein temps et mon blog. Ça fait beaucoup ? OUI ! Beaucoup trop !
Et je me suis retrouvé à avoir un épuisement physique et une charge mentale très élevée …
L’optimisme c’est quoi ?
Être optimiste ça veut dire : qui est porté, par son caractère, à voir tout en bien, à s’estimer satisfait de ce qui arrive, à être confiant dans l’avenir.
Source : dictionnaire Larousse
Ma définition de l’optimisme : c’est de voir toujours le bon côté des choses. Même dans une situation qui semble horrible ou face à une personne ingrate, arriver à trouver le bon et ne garder que ça en tête.
Le cercle vicieux de l’optimisme
L’épuisement physique et la charge mentale que je vous ai cité plus haut était dû au fait que je m’en demandais trop. J’avais tellement envie de maitriser toutes ces choses que la situation s’est retournée contre moi.
A chaque fois que je parlais négativement je me blâmais dans ma tête : « Oh Maëva ! Ne dis pas de tournures négatives ! » ou « Arrête de critiquer ! Tu n’es pas mieux ! » ou encore « Tu aurais dû faire ton sport ce matin ! Ce n’est pas comme ça que tu vas améliorer ta santé ! »
Plutôt que de devenir une personne optimiste, je devenais une mauvaise personne envers moi-même.
Et le développement personnel ça commence par soi. Apprendre à s’aimer, à s’accepter, à devenir son meilleur ami. Je faisais tout le contraire.
C’est très bien de vouloir améliorer sa vie, j’encourage chaque personne qui le veut à le faire ! Attention tout de même à ne pas tomber dans ce cercle vicieux.
Comment je suis sorti de ce cercle vicieux de l’optimisme ?
Après m’être rendu compte que j’en imposais trop à mon corps et ma tête, j’ai décidé de faire une liste mentale des choses que je voulais vraiment améliorer dans ma vie pour être plus optimiste. En premier sur ma liste il y avait mes relations.
Après un an de travail sur moi-même, j’ai coupé court à beaucoup de mes relations amicales car je ne me sentais plus en phase avec ces personnes. Et elles, ne comprenaient pas forcément ma démarche. Puis, je voulais par-dessus tout me rapprocher de personnes qui allaient me faire grandir. Ces personnes inspirantes qui vous poussent vers le haut et font ressortir le meilleur de vous-même.
Dans mes relations, je voulais également garder la complicité que j’avais retrouvé avec mes parents. Mon adolescence n’avait pas été de tout repos et en grandissant je me suis rendu compte que ma famille était un des diamants les plus précieux que je possédais.
Et enfin, je voulais tout faire pour que mon couple fonctionne et prenne chaque jour de la valeur.
Sur ma liste mentale apparaissait en deuxième ma vie professionnelle.
Perdue. J’étais perdue. C’est le mot qui correspond le plus à ma situation professionnelle à ce moment-là. Il fallait que je fasse des choix et que j’apprenne à m’organiser.
Et enfin, en troisième sur cette liste il y avait ma santé.
J’ai toujours manqué d’énergie car je ne fais pas de sport, je mange n’importe comment et je dors beaucoup.
Voilà les domaines de ma vie que je voulais améliorer et je me suis concentré seulement sur ces trois-là : mes relations, ma vie professionnelle, ma santé.
J’ai donc cherché à rencontrer des personnes inspirantes, je me suis investie dans les relations qui me sont chères, je me suis posé pour éclaircir ma vie professionnelle, j’ai commencé à faire du sport et je me suis penché sur mon alimentation.
En me concentrant sur ces trois domaines seulement sans me mettre la pression et sans date butoir, j’ai réussi à les améliorer. Et je continue à le faire encore aujourd’hui.
Concentrez-vous sur les choses que vous voulez vraiment améliorer. Ne commencez pas tout en même temps. Faites des choix et tenez vos engagements sur le long terme.
Pourquoi le terme « fausse optimiste » ?
Je ne me considère pas comme une optimiste à toute épreuve. Je suis quelqu’un de jovial, qui aime la vie et qui fait de son mieux. Je fais des erreurs, je doute et parfois je me remets mes engagements en question. Ça m’arrive aussi de dire des phrases négatives, de critiquer, de me mettre en colère et de pleurer. Et c’est ok.
Il y a une chose très importante que j’ai appris en développement personnel et que je voulais vous partager à travers cet article : diminuer la durée des périodes où l’on se met en colère, où l’on doute, où l’on critique. Rebondir rapidement après un mauvais coup.
Je m’explique. Prenons un exemple ; avant, lorsque je n’arrivais pas écrire un article, je restais obstinée pendant quelques heures et ça me mettais tellement en colère contre moi-même que j’abandonnais, je ne faisais plus rien, je m’auto-sabotais et ça mettais le moral dans les chaussettes pour le reste de la journée.
Aujourd’hui, si je n’arrive pas à écrire un article, cela va m’énerver certes mais seulement pendant quelques minutes. Une fois la « mini-crise » passée, je laisse mon article de côté et je planifie sa rédaction à un autre moment dans la semaine. A la place, selon mes envies, je vais faire du sport, cuisiner, tourner une vidéo, un podcast. Je vais mettre à profit ce temps pour une autre activité. Je me sens bien dans ma tête car je ne mets pas la pression.
Vous avez le droit de vous énervez mais passez rapidement à autre chose pour ne pas ruiner votre journée.
Un autre exemple : lorsque vous êtes face à une personne que vous n’aimez pas. Après lui avoir lancé pleins de vacheries dans votre tête, cherchez ce qu’il y a de bon en cette personne. Cherchez ce qu’elle peut vous apporter.
Nous sommes continuellement en apprentissage. Je dis encore des tournures de phrases négatives et je ne suis toujours pas une adepte du yoga. Cela viendra. J’apprends encore. Je mets l’accent sur mes priorités du moment et j’avance. Petit à petit.
De bonnes petites habitudes répétées quotidiennement valent mieux qu’une grande nouvelle habitude qu’on n’arrivera pas à tenir.